VIDEO - DIAPORAMA - SON - "Frontons" propose de découvrir en images, en photos et en son et au gré de rencontres humaines ces emblèmes patrimoniaux
Qu'y a-t-il de plus emblématique du Pays basque qu'un fronton? Ce monument historique jalonne le chemin du visiteur où qu'il aille. Pas un village qui n'ait le sien, souvent en son coeur.
C'est en partant de ce constat que l'agence My destination, spécialisée dans la création de contenus dans le secteur du voyage, et l'agence de publicité Le Vestiaire, se sont unies pour réaliser un webdocumentaire. Son nom : "Frontons".
"Ce n'était pas une commande, explique Sébastien Repéto, fondateur de My destination, qui s'est occupé des photos, des textes et du podcast audio. Nous avons eu envie de nous faire plaisir à travers un projet de terrain qui s'intéresserait aux gens et qui raconterait une histoire". L'idée a germé au printemps dernier.
Le fronton s'est naturellement imposé comme fil rouge de ce voyage au coeur du Pays basque, y compris intérieur, loin des clichés côtiers. "Si ces monuments patrimoniaux ont parfois été construits il y a bien longtemps, ils demeurent contemporains. Car la pratique de la pelote est encore très présente", poursuit Sébastien Repéto.
"Des rencontres humaines"
Pour débuter leur projet, ces Béarnais d'origine, installés à Bordeaux, ont tourné une vidéo."Nous voulions trouver un artisan capable de raconter l'histoire de son métier et nous sommes tombés sur Jean-Louis Gonzalez et son fils Peyo, derniers fabricants de chistera, basés à Anglet. Le projet leur a plu, ils nous ont consacré une après-midi entière".
Armé d'un appareil photo, Sébastien Repéto a ensuite immortalisé les frontons du Pays basque en images. "Je suis allé me balader avec l'idée de sortir de l'image classique du Pays basque. Je me suis rendu dans l'intérieur, à Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint-Etienne-de-Baïgorry où j'ai croisé des pelotaris. A Hasparren notamment, j'ai discuté avec Ramuntxo, un entraîneur de pelote. Ce projet, ce sont surtout des rencontres humaines".
Et lorsqu'on lui demande de citer une anecdote particulière qu'il retiendrait de cette expérience, Sébastien Repéto sourit. "En fait, ce sont plusieurs anecdotes qui forment ce webdocumentaire. Mais il y a ce monsieur, dont j'ai oublié le prénom, qui habite la maison juste à côté du fronton de Baïgorri. Il m'a raconté des tas d'histoires sur son enfance, sur la pratique de la pelote. Il ne regarde plus vraiment les parties de pelote tellement il en a vu. Sa seule peur, c'est qu'une balle vienne casser ses tuiles!" Après une présentation de leur travail à la Maison basque de Bordeaux le 21 novembre, les webréalisateurs espèrent maintenant qu'il sera vu et partagé par le plus grand nombre.
L'intégralité du webdocumentaire "Frontons" est visible sur le site